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Togo : le ministre Gilbert Bawara dévoile les raisons du report des élections législatives et régionales

par Rollis HOUESSOU - 4 avr. 2024
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Après avoir demandé une deuxième lecture de réforme constitutionnelle controversée adoptée fin mars, le président togolais Faure Gnassingbé a annoncé un léger réaménagement du calendrier des élections législatives, censées se tenir le 20 avril. Il a aussi demandé aux députés d'aller consulter leur base pour une révision constitutionnelle plus inclusive. 

 

Réagissant à ces actualités, Gilbert Bawara, ministre togolais de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, affirme que « s’il devait y avoir un réaménagement, ce serait de quelques jours ou de quelques semaines au maximum ». Selon l'autorité ministérielle, les élections législatives et régionales du 20 avril, Gilbert Bawara vont être repoussées de quelques jours ou de quelques semaines en fonction de l’évolution des consultations avec les acteurs togolais. « Engager de larges consultations, mener un débat avec toutes les parties prenantes sur le terrain. Cela signifie qu’on ne peut pas être en train de débattre en organisant en même temps la campagne. Donc la campagne électorale est repoussée. La date initiale du 20 avril sera légèrement modifiée », a-t-il assuré jeudi au micro de RFI.

 

À l'en croire, le report ne prendra pas des mois et des semaines puisqu'il s'agit de rencontrer en quelques jours les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et les citoyens pour finalement aller aux élections. Le ministre Gilbert Bawara conclut sur le sujet que le report des élections législatives et régionales est dû à la demande par le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé d’une 2e lecture de la loi qui change la constitution togolaise qui selon ses explications, «est une opportunité est une opportunité offerte à l’ensemble des parties prenantes qui souhaitent véritablement sortir des logiques de blocage et d’obstruction pour apporter leurs contributions pour améliorer le travail déjà effectué par l’Assemblée nationale ».

 

L'autre sujet abordé par le ministre de la fonction publique porte sur la demande des partis d’opposition de retirer purement la nouvelle constitution. Le ministre a expliqué qu’il n’en est pas question. « Une loi a été votée. Il s’agit d’améliorer un travail qui est déjà conçu et donc nous ne sommes pas dans une autre optique que celle de faire en sorte que les Togolais puissent comprendre le contenu de la réforme qui est menée, ces avantages et ses effets bénéfiques pour notre pays...Ceux qui le souhaitent notamment les acteurs politiques ou de la société civile peuvent faire valoir leurs points de vue et apporter leurs contributions. Après cela, l’Assemblée nationale prendra ses responsabilités. La majorité prendra faire responsabilité et le processus ira à son terme », a martelé ce membre du gouvernement Togolais. Il a ajouté qu'« Il y a le jeu de la motion de défiance et le président du conseil peut, par le biais d’une motion de défiance, être révoqué et être déchu à condition, bien entendu, que les députés qui se lanceraient dans une telle initiative dispose d’une majorité alternative pour pouvoir désigner un autre président du conseil. Et donc ces considérations me font penser que le président de conseil ne dispose pas de mandats indéfinis et qu’il n’est pas éternel », a affirmé le ministre Gilbert Bawara.

Rollis HOUESSOU

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