Patrice Talon et Mohamed Bazoum
La junte militaire nigérienne a dénoncé la coopération militaire avec le Bénin. Par contre, Cotonou affirme que seul le gouvernement de Mohamed Bazoum peut rompre les accords.
En effet, les militaires au pouvoir au Niger ont affirmé le mardi 12 septembre dernier avoir dénoncé un accord de coopération militaire conclu en 2022 avec le Bénin voisin, qu’ils accusent « d’envisager une agression contre leur pays. La République du Bénin a autorisé le stationnement des militaires mercenaires et matériels de guerre dans la perspective d’une agression voulue par la France en collaboration avec certains pays » de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Niger, ont-ils assuré tout en réitérant leur « volonté d’éviter l’escalade ».
Interrogé sur la question, le gouvernement béninois par la voix de son porte-parole, a fait savoir qu'il ne reconnaissait pas les militaires au pouvoir au Niger, mais qu'il maintenait sa relation avec le président renversé, Mohammed Bazoum «Notre partenaire, c'est le Niger. Ce n'est pas la junte. Il n'y a rien à leur dire...Au jour d'aujourd'hui, nous n'avons aucun interlocuteur valable au Niger en dehors du président démocratiquement élu », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji le vendredi dernier face aux professionnels des médias, rapporte LNT.
Dans ces genres de situation le language diplomatique est de mise .Il ne faut pas mettre de l'eau au moulin de ceux qui accusent le bénin de vouloir agresser ou d'être parmi les agresseurs du niger. En disant tout de go le gouvernement béninois ne reconnait pas la légitimité des actuels dirigeants,même si le président déchu revenait,il va gouverner qui avec quelle armée ? Ne soyons pas plus royaliste que le roi .
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