Cotonou, Bénin IMG
IMG-LOGO
IMG
Actualités Société Tribunal de commerce de Cotonou : la SBIN SA réclame 137.149.353 FCFA à la société Ebomaf SA
Société

Tribunal de commerce de Cotonou : la SBIN SA réclame 137.149.353 FCFA à la société Ebomaf SA

par Rollis HOUESSOU - 31 déc. 2022
IMG

SBIN SA

C'est à travers une plainte en date du mercredi 29 septembre 2021 que les avocats de la Société béninoise des infrastructures numériques (SBIN SA) ont saisi le tribunal de commerce de Cotonou pour une affaire de câbles détruits par la Société Ebomaf SA. À cette dernière, SBIN SA, réclame une somme de 137.149.353 FCFA.

 

En effet, la Société béninoise des infrastructures numériques (SBIN SA) a expliqué aux juges du tribunal que la filiale béninoise de l’entreprise burkinabè Ebomaf a endommagé plusieurs de ses installations. Et ce, dans le cadre de l’exécution des travaux de construction d’infrastructures routières dans plusieurs communes du Bénin. Les câbles de télécommunication installés dans des tubes PEHD 40mm souterrains, notamment des câbles 96 « Fo», assurant la liaison au PK7 + 400 de la voie Togba-Hêvié; ont été sectionnés par un engin lourd de Génie-civil de la société EBOMAF SA. "Les câbles reliant l'axe Abomey-Calavi-Togba-Houèdo Hèvié- Cococodji dans la commune d'Abomey- Calavi, à plusieurs reprises, entre le PK 17+225 et le PKI 7+625 d'une part et le PKO+225 et le PK0+250; ont été sectionnés lors des travaux d'EBOMAF", confie SBIN SA au tribunal. À travers sa plainte, la SBIN SA sollicite, au subsidiaire, une expertise afin d’éclairer le tribunal sur les dégâts intervenus, les réparations effectuées et leurs coûts. Elle réclame ainsi, un dédommagement d’une valeur de cent trente-sept millions cent quarante-neuf mille trois cent cinquante-trois FCFA (137.149.353) au titre du remboursement des travaux de réparation. 

 

Pour sa défense, la société EBOMAF SA a démontré combien la demande de SBIN SA ne tient pas. Selon Ebomaf, les constats n'ont pas été effectués par un technicien en télécommunication et les photographies des constats d'huissier ne permettent pas d'évaluer le préjudice subi par SBIN SA. "Les devis produits par SBIN SA sont en contradiction avec le procès-verbal contradictoirement établi entre les deux parties et la société EBOMAF SA n'a de mauvaise foi commise aucune faute ayant engendré le dommage en cause", affirme-t- elle.

 

 Pour mettre la lumière sur les faits et dire le droit, LibreExpress renseigne que le tribunal a désigné un expert en télécommunication et électroniques des télécommunications afin de procéder à la réévaluation financière desdits dommages et de produire des preuves susceptibles d’éclairer le tribunal. «Pour disposer d’éléments nécessaires à la solution du litige, il y a lieu de faire droit à la demande d’expertise», ont indiqué les juges qui précisent par la suite que les pièces du dossier n'aident pas le tribunal quant à l'étendue des dommages et les montants des réparations assurées par la SBIN SA. Personne n'a raison pour l'heure. Les prochains jours nous édifieront davantage sur cette affaire.

Rollis HOUESSOU

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment

Laisser un commentaire

Votre adresse mail ne sera pas publié