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Niger : Emmanuel Macron met un vent à Kemi Seba

par Rollis HOUESSOU - 24 sept. 2023
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Coup de tonnerre ! Ce dimanche, le président français Emmanuel Macron a annoncé le retour dans les prochaines heures de l'ambassadeur français à Niamey, et le départ des troupes françaises d'ici la fin de l'année et ce, à l'issue d'un bras de fer de deux mois avec les nouvelles autorités Nigériennes.

 

Une déclaration qui intervient à la veille d'une gigantesque marche annoncée par l'activiste Kemi Seba au Niger pour soutenir la junte militaire qui jusqu'ici, est sous la menace d'une intervention militaire de la CEDEAO et dans le viseur de la France qui refuse de la reconnaître. Pour Paris, Mohamed Bazoum reste son seul interlocuteur. En effet, l’activiste qui est très virulent contre la politique française en Afrique s’est affiché, depuis quelque temps, comme un soutien des régimes militaires en Afrique.

 

Dans cette veine, il a annoncé qu’il sera au Niger ce 25 septembre 2023 pour prendre part à la grande marche annoncée pour soutenir le régime du général Abdourahamane Tchiani. Le président de l'ONG Urgences Panafricanistes dénonce notamment la menace brandie par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’une intervention militaire au Niger pour restaurer le président Mohamed Bazoum, renversé fin juillet par des militaires. 

 

Et pendant que cette grande marche se prépare activement, la France vient de mettre fin au bras de fer qui l'oppose à la junte militaire donc pour lequel la marche de Kemi Seba est prévue. Ce géant meeting panafricaniste prévu à Niamey serait-il vidé de son contenu après le désistement de la France ? Est-ce le fait d'un hasard si l'annonce du retrait de la France de ce pays est faite aujourd'hui ? Bien malin qui pourra répondre à ces interrogations.

 

Tout compte fait, la déclaration du Président Emmanuel Macron vient un tout petit réduire l'ampleur dudit meeting. Reste à savoir s'il sera avorté ou repoussé, car faut-il le préciser, contrairement à la France, la CEDEAO n'a pas encore renoncé à son option, celle d'une intervention militaire.

Rollis HOUESSOU

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