Au Niger, les chances de libération de l'ancien Président Mohamed Bazoum deviennent très minces malgré la la levée des sanctions visant le Niger par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), fin février dernier.
Contrairement à ce à quoi l'on pouvait s'attendre après les derniers événements, la libération totale de Mohamed Bazoum est loin d'être actée. Et pour cause, l'option de son transfert vers une nouvelle résidence surveillée est actuellement envisagée par la junte militaire au pouvoir.
Selon AfricaIntelligence, Mohamed Bazoum, pourrait bientôt voir ses conditions de détention évoluer. Depuis son renversement le 26 juillet 2023, il est retenu avec son épouse, dans une aile du palais présidentiel, à Niamey. Mais l'ex-président et son épouse pourraient être transférés vers une villa de la capitale.
Ce placement en résidence surveillée pourrait même se matérialiser avant le début du ramadan, prévu aux alentours du 10 mars. Cependant, les moyens logistiques de la junte pour sécuriser l'enceinte qui accueillerait Mohamed Bazoum et son épouse font trainer l'opération. Il faut rappeler que pour obtenir sa libération, Mohamed Bazoum avait rassuré la junte quant à sa volonté de s'installer au Niger une fois relâché. Une assurance qui est loin de convaincre les militaires actuellement au pouvoir.
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