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Mise à la retraite d'office des FDS : « certains agents ne sont plus aptes au travail», le gouvernement continue de se défendre

par Rollis HOUESSOU - 7 févr. 2024
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Au total, 1 074 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) dont 700 militaires, 315 Policiers républicains, 30 douaniers et 29 forestiers ont été mis à la retraite d'office en janvier dernier. Une mesure qui a surpris plus d'un et continue de susciter des commentaires.

 

Et depuis, le gouvernement tente d'expliquer la mesure. Après les explications du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, c'est au tour du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou de revenir sur cette décision. Selon les dires de ce dernier, il ne s’agit pas d’une mesure punitive ou d’une volonté de réduire les effectifs de la police. Elle vise plutôt à corriger des irrégularités remarquées au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

 

À l'en croire, « certains agents ne sont plus aptes au travail et d’autres ne peuvent plus être insérés dans l’organigramme pour plusieurs raisons. Aujourd’hui, parmi les agents de la police, nous en avons qui n’ont pas une capacité de rendement appréciable. Nous avons des agents qui ont occupé des postes responsabilités qui font qu’il est difficile de les remettre dans l’organigramme. Ils risquent d’être commandés par des personnes qu’ils avaient commandées par le passé ». Cette catégorie d’agents selon l'autorité ministérielle, « sont souvent sans postes et sans attributions. Ce sont tous ces gens que nous avons voulu passer à la retraite d’office ».

 

Pour le ministre Alassane Seidou, plusieurs agents au niveau inférieur ont du mal à évoluer à cause du nombre élevé d’officiers. Mais le gouvernement a accordé plusieurs avantages à ces agents mis à la retraite d’office. L'autorité ministérielle fait savoir que la pension que les personnes concernées perçoivent est la même que celle qu’ils devraient avoir si leur carrière s’était déroulée normalement. «Au cours de l'an 1 de la mise à la retraite d'office, vous avez une allocation mensuelle compensatrice qui représente la différence entre votre pension et votre dernier salaire sans les primes et les indemnités. Au cours de l'an deux, il est prévu une allocation complémentaire qui représente la différence entre la pension et le salaire et à partir de l'an trois, vous avez aussi une allocation mais qui représente la moitié de la différence entre la pension et le salaire jusqu'à la date normale de votre retraite », a laissé entendre le ministre.

Rollis HOUESSOU

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