Economie

Diagnostic du Secteur Privé du Bénin : ce que préconisent l'IFC et la Banque Mondiale pour mobiliser l’investissement privé pour stimuler une croissance inclusive

Le Bénin a connu une croissance élevée dans les années 2010, qui ne s’est pas traduite par une réduction significative de la pauvreté. L’épidémie de COVID-19 s’est déclarée en mars 2020 alors que l’économie, bien qu’en croissance, était peu productive.

 

La forte dépendance à l’égard des exportations de matières premières (coton, noix de cajou) et du commerce de transit avec le Nigéria rend l’économie béninoise vulnérable aux chocs extérieurs et aux changements de politique commerciale. Le caractère largement informel du secteur privé béninois et son usage limité des technologies modernes restreignent davantage les gains de productivité et renforcent la dépendance excessive à l’égard de moteurs de croissance externes. Les faibles retombées des investissements étrangers directs existants entravent également la productivité. Les atouts géographiques et culturels du pays, ainsi qu’une forte dynamique de réforme, offrent d’énormes possibilités pour une croissance plus inclusive et durable.

 

Pour que ces opportunités se concrétisent, le Bénin a besoin de nouvelles réformes structurelles, indique un rapport de Anouk Pechevy (Société Financière Internationale, SFI) et Jean-Michel Marchat (Banque mondiale) intitulé «Diagnostic-pays du secteur privé du Bénin» et publié ce jeudi 30 mars 2023. D'après ce rapport, le Bénin doit s’attaquer aux restrictions de l’accès au financement qui entravent les investissements des entreprises, ainsi  qu’à l’approvisionnement en énergie, toujours peu fiable et coûteux, bien audelà des références mondiales pour pouvoir développer un secteur privé plus productif et plus concurrentiel, capable de créer des emplois de qualité.

 

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Rapport diagnostic secteur privé