Politique

Politique : des fuites sur la vie privée de Dakpè SOSSOU

Dakpè SOSSOU, celui qu’on taxe de baobab de la scène politique du Bénin est en course pour les prochaines élections législatives. Une interview donnée par son assistant, le Conseiller Christophe AGBODJI révèle quelques facettes de sa vie privée ignorées du grand public.

 

Lire ici l’intégralité de cette interview.

 

Le Grand Mono : cher Conseiller, quelles sont les chances de l’UPR de remporter ces élections dans la 18e circonscription électorale et le Mono ?

 

Christophe D. AGBODJI : les signaux sont au vert partout où nous passons. Lorsque nous prenons le cas de la 18e circonscription électorale, nous avons positionné des leaders d’expérience qui jouissent d’une certaine proximité avec les populations. La plupart des candidats ne font pas leur première expérience des élections. Ils ont l’habitude du terrain politique. Et dernièrement, vous avez dû constater les mouvements d’électeurs vers l’UPR. Ils ont tout l’air d’une blague mais vous constaterez les fruits de l’efficacité d’un tel projet au soir du dimanche prochain.

 

Le Grand Mono : justement, pensez-vous réellement que les personnalités positionnées étaient les plus aimées de nos populations ?

 

Christophe D. AGBODJI : j’ai parlé de leurs expériences sur le terrain politique. Ce n’est pas rien. Au delà de ceci, personne n’est jamais aimé de tout le monde. Nous faisons avec. 

 

Le Grand Mono: c’est sûr. Mais une commune comme Bopa avec un candidat comme Mahougnon KAKPO face à Paul HOUNKPÈ dont on connaît le statut et la popularité dans une partie de la commune…

 

Christophe D. AGBODJI : … Je vous arrête toute suite. Mahougnon KAKPO est un leader posé. Il a ses défauts, c’est sûr notre croit en ses capacités à apporter quelque chose de positif à Bopa et aujourd’hui, les électeurs le comprennent aisément. Il y a quelques semaines, Bopa était un souci pour nous mais aujourd’hui, le mythe FCBE est brisé. En cela, nous devons saluer le leadership du Président Dakpè SOSSOU qui a compris très tôt qu’il faut tendre la main aux électeurs de Bopa. Le premier stade de ce projet a été de frapper la FCBE en plein cœur de sa base, Lobogo et contrées voisines. Le même projet a été étendu à Possotomè, Bopa centre. Aujourd’hui, le mythe FCBE est tombée. Paul HOUNKPÈ et la FCBE ne sont plus pour nous une menace dans la 18e circonscription électorale. 

 

Le Grand Mono : parlant justement du Député Dakpè SOSSOU. Que recherche t’il au juste ?

 

Christophe D. AGBODJI : Le Président Dakpè SOSSOU est une personnalité très engagée et on le voit beaucoup sur le terrain politique. C’est un idéaliste qui rêve d’un Mono dont les fils sont réunis autour d’un projet commun : favoriser la construction d’infrastructures routières et sanitaires, les salles de classes, l’électricité, l’eau, les marchés, les stades, etc. Il considère que tout ceci n’est réalisable que lorsque les populations se mettent en communauté et forment un groupe de pression sur le pouvoir politique. C’est un administrateur affirmé qui a horreur de l’improvisation. Lorsque vous travaillez avec lui pendant trois jours, vous vous rendez compte que l’homme est bien loin de ce qu’on dit de lui. Je fais personnellement une très belle expérience à ses côtés. J’apprends énormément. Peu de gens savent qu’il a fait l’université de Blida en Algérie, qu’il a été fonctionnaire du Ministère du commerce et qu’il est très pointilleux sur le respect de la loi. Ce sont des choses que le commun des béninois ignore sur l’homme.

 

Le Grand Mono : l’arrivée des Démocrates ne vient-il pas, en quelque sorte faire voler en éclat le rêve de l’UPR de réaffirmer sa suprématie sur la scène politique béninoise ?

 

Christophe D. AGBODJI : L’Union Progressiste le Renouveau est le plus grand parti politique du Bénin et dimanche prochain, nous donnerons confirmation de cette position. C’est une garantie. D’ailleurs, il suffit de regarder autour de vous pour réaliser qu’on ne parle que de l’UPR. Les Démocrates, c’est un rêve qui sera très vite abrégé.

 

Le Grand Mono : nous vous remercions.

 

Christophe D. AGBODJI : C’est plutôt moi qui vous suis reconnaissant pour l’initiative de cette interview.