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Nomination d'une blogueuse Camerounaise à l'INF : « ce n'est pas pour faire un pied-de-nez à nos concitoyens », le gouvernement calme le jeu

par Rollis HOUESSOU - 7 avr. 2023
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Patrice Talon, Président de la République du Bénin et Minou Chris Tal

Le gouvernement béninois par le truchement de son porte-parole a réagi à la polémique née suite à la nomination de la blogueuse camerounaise Minou Chrys-Tayl comme Chargée de la communication de l’Institut National de la Femme (INF). Selon les explications de Wilfried Léandre Houngbédji, ce n'est pas pour faire un pied-de-nez aux concitoyens béninois que le gouvernement a porté son choix sur cette camerounaise.

 

Pour le Porte-parole du gouvernement, Minou Chrys-Tayl a été nommée à l’INF grâce à son profil et à son vécu. « Elle a un vécu qui a fait qu’elle a été identifiée par le gouvernement pour apporter sa contribution à une plus grande visibilité de l’Inf et à une plus grande efficacité de son action aux côtés de la Secrétaire Exécutive, aux côtés de la présidente et de tous les autres cadres de l’INF», a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji. 

 

À la question de savoir les raisons qui expliquent la nomination des étrangers ces derniers temps, l'ancien journaliste a laissé entendre que « c’est forcément parce que cela répond à un objectif de profil, de compétences et de résultats attendus et qu’en ces circonstances-là, ces personnes ont très certainement présenté des avantages comparatifs relativement à d’autres candidats ». En clair, « Ce n’est pas pour faire un pied-de-nez à nos concitoyens qui auraient le même profil ou qui présenteraient quelques avantages par rapport à d’autres », selon Wilfried Léandre Houngbédji. 

 

Faut-il le rappeler, avant la nomination de Minou Chris Tal à l'INF, le gouvernement du Président Patrice Talon avait nommé tout récemment, le rwandais Pascal Nyamulinda à la tête de l'ANIP. Ce qui avait suscité une avalanche d'indignation et de réaction dans le rang des béninois. Pour eux, le Bénin n'est pas un désert de compétences pour qu'on aille faire recours aux compétences extérieures.

Rollis HOUESSOU

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