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Actualités Politique « Inadmissible qu'on puisse continuer à parler .. de prisonniers politiques, d'exilés», après la conférence nationale des forces vives de la nation, selon Nicéphore Soglo
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« Inadmissible qu'on puisse continuer à parler .. de prisonniers politiques, d'exilés», après la conférence nationale des forces vives de la nation, selon Nicéphore Soglo

par Rollis HOUESSOU - 20 févr. 2023
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L'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo

Du lundi 19 au mercredi 28 février 1990, l'historique conférence nationale des forces vives de la nation Béninoise s'est tenue à Cotonou. Il s'agit des états généraux fondateurs du Bénin du Renouveau Démocratique dont l'impact a retenti sur tout le continent africain et au- delà. Dans ce cadre, l'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo a adressé un message à ses compatriotes.

 

Pour l'ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, « cela a sonné le glas du système des partis uniques partout sur le continent et a donné lieu à un réveil des consciences sur la nécessité de se libérer davantage du joug de l'oppresseur», a-t-il dit à travers un message en date de ce 20 février 2023 adressé à la Nation béninoise.

 

En cette semaine du souvenir, l'ancien maire de la ville de Cotonou estime qu'il est de notre devoir de nous remémorer ces grands moments de l'histoire de notre pays et de nous souvenir de là où nous étions partis. « Alors que tout nous prédestinait à une inévitable tragédie, que le pays était en banqueroute généralisée, que le fonctionnement de l'État était gravement compromis, que le pire était à nos portes, le demi-millier de délégués réunis dans la grande salle de l'hôtel PLM Aledjo, dans un sursaut extraordinaire, a fait le choix du consensus national autour du gouvernement de transition qui a conduit à l'installation des institutions définitives de notre actuelle République », a-t-il rappelé. 

 

Selon ses dires, « C'est le lieu d'avoir une pensée spéciale pour tous nos compatriotes présents à ces assises et partis depuis rejoindre la demeure céleste. A tous les autres encore parmi nous, le peuple vous doit une reconnaissance éternelle». Nicéphore Dieudonné pense que le devoir de mémoire est donc sacré et s'impose à nous. « C'est pour cela qu'il est inadmissible qu'on puisse continuer à parler aujourd'hui de prisonniers politiques, d'exilés ou de victimes de violences électorales. Cela donne la nausée ! J'en appelle donc à un retour sans délai dans nos coeurs de l'esprit de la conférence des forces vives de la nation et du consensus national », a-t-il souhaité.

Rollis HOUESSOU

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